vendredi 9 mai 2008

Lettre à .....



C’est juste de toi, qu’il me faut parler

Juste avec toi, qu’il me faut se reposer

A travers toi, qu’il me faut comprendre

Dans ton sourire, j’y vois la sincérité


Ton regard enfantin envahie tout mon être

Tes caresses de feux sur ma peau si glacée

Glisse comme une larme de pluie

Sur la feuille rousse d'automne


Qui à tout jamais tourbillonne

Dans la forêt de tes voeux les plus doux

Qui émergent à l’aube d’indicibles pensées

Fertiles, ils s’abreuvent d’eau pure et t’apportes la paix


La beauté de ton âme, de ton corps, de ta chair

M’invoque mille soleils flamboyant

M’inspire l’effleurement de mes lèvres à ta joue

M’attire comme pourrait l’être un enfant


Devant la neige blanchâtre d’un Noël éternel

J’y sculpterais quelques flocons d’Amour

Pour vaincre l’épreuve du froid hivernal

Je t’écrirais des mots d’amour


Non pas ceux de tous les jours

Certains vers lourds à mon coeur

Dont je cacherai, en secret

Chaque syllabe dans du papier doré


Le frémissement de ta voix qui surgit dans mes nuits

Des nuits sans rêves, si tu fais preuve d'absence

Des moments de torpeur qui me font trop souffrance

Des jours sans trêve à force de t’aimer


Des instants maladroits dans un lit si tranquille

Me font jaillir en moi, un apprentissage si beau

Et me parlent d’un simple petit mot

Que je ne vivais pas


Un mot que j’écrivais, que je chantais, que je donnais

Mais pour la première fois, je me sens désarmé

Devant tant de lumières et de joies caressantes

Il nous fait vivre et rire ce mot que tu devines


Un mot si précieux dans ma vie

Qu’il ne faut pas le gâcher

Qu’il faut à peine murmurer

Car il est si rare de le vivre à l’infinie


Il ressemble à ton visage

Il a le goût de ta peau

Il efface mes tristesses

Puisqu’il se nomme tendresse

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