C’est juste de toi, qu’il me faut parler
Juste avec toi, qu’il me faut se reposer
A travers toi, qu’il me faut comprendre
Dans ton sourire, j’y vois la sincérité
Ton regard enfantin envahie tout mon être
Tes caresses de feux sur ma peau si glacée
Glisse comme une larme de pluie
Sur la feuille rousse d'automne
Qui à tout jamais tourbillonne
Dans la forêt de tes voeux les plus doux
Qui émergent à l’aube d’indicibles pensées
Fertiles, ils s’abreuvent d’eau pure et t’apportes la paix
La beauté de ton âme, de ton corps, de ta chair
M’invoque mille soleils flamboyant
M’inspire l’effleurement de mes lèvres à ta joue
M’attire comme pourrait l’être un enfant
Devant la neige blanchâtre d’un Noël éternel
J’y sculpterais quelques flocons d’Amour
Pour vaincre l’épreuve du froid hivernal
Je t’écrirais des mots d’amour
Non pas ceux de tous les jours
Certains vers lourds à mon coeur
Dont je cacherai, en secret
Chaque syllabe dans du papier doré
Le frémissement de ta voix qui surgit dans mes nuits
Des nuits sans rêves, si tu fais preuve d'absence
Des moments de torpeur qui me font trop souffrance
Des jours sans trêve à force de t’aimer
Des instants maladroits dans un lit si tranquille
Me font jaillir en moi, un apprentissage si beau
Et me parlent d’un simple petit mot
Que je ne vivais pas
Un mot que j’écrivais, que je chantais, que je donnais
Mais pour la première fois, je me sens désarmé
Devant tant de lumières et de joies caressantes
Il nous fait vivre et rire ce mot que tu devines
Un mot si précieux dans ma vie
Qu’il ne faut pas le gâcher
Qu’il faut à peine murmurer
Car il est si rare de le vivre à l’infinie
Il ressemble à ton visage
Il a le goût de ta peau
Il efface mes tristesses
Puisqu’il se nomme tendresse
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